En cas de scission, l'absence d'accès à la mer serait très préjudiciable à la Wallonie"
Une éventuelle scission de la Belgique entraînerait des complications en droit de la mer. Il ne faut pas sous-estimer l'obsession maritime d'un Etat enclavé. a déclaré jeudi dans son discours de rentrée le procureur général près la Cour de cassation, Jean-François Leclercq, rappelant l'exemple... de l'Irak
Publié le 01/09 à 16h42
Le procureur a insisté sur le danger que représenterait une scission du pays en ce qui concerne la navigation intérieure et l'accès à la mer du Nord.
Le discours de M. Leclercq était principalement axé sur les conséquences judiciaires de la piraterie internationale, mais il a également lancé, dans sa conclusion, un avertissement au monde politique belge.
A ceux qui rêvent d'un démembrement de l'Etat belge, le procureur tient à souligner combien les conséquences sur le plan international peuvent être imprévisibles.
Le magistrat a notamment fait référence au port autonome de LIEGE actuellement le premier port intérieur belge et le troisième port intérieur d'Europe”, et à ses relations avec le port d'ANVERS via le canal Albert. “L'espace maritime est traditionnellement pensé en termes de liberté, rarement en termes d'appropriation, pratiquement jamais en termes d'exclusion (...). Il ne faut pas sous-estimer l'obsession maritime d'un Etat enclavé.”
Le procureur général a appuyé son propos par deux exemples internationaux. “En Bolivie, jusqu'à un accord récent entre les présidents péruviens et boliviens, l'accès à la mer a fait figure de véritable cause nationale depuis la perte par la Bolivie de sa façade sur le Pacifique (...) à la suite de la guerre de 1879-1883. De même, on s'accorde à admettre que l'extrême étroitesse du littoral irakien a été une des raisons qui a poussé le régime de Saddam Hussein à annexer le Koweit en 1990.”
Une éventuelle scission de la Belgique entraînerait des complications en droit de la mer. Il ne faut pas sous-estimer l'obsession maritime d'un Etat enclavé. a déclaré jeudi dans son discours de rentrée le procureur général près la Cour de cassation, Jean-François Leclercq, rappelant l'exemple... de l'Irak
Publié le 01/09 à 16h42
Le procureur a insisté sur le danger que représenterait une scission du pays en ce qui concerne la navigation intérieure et l'accès à la mer du Nord.
Le discours de M. Leclercq était principalement axé sur les conséquences judiciaires de la piraterie internationale, mais il a également lancé, dans sa conclusion, un avertissement au monde politique belge.
A ceux qui rêvent d'un démembrement de l'Etat belge, le procureur tient à souligner combien les conséquences sur le plan international peuvent être imprévisibles.
Le magistrat a notamment fait référence au port autonome de LIEGE actuellement le premier port intérieur belge et le troisième port intérieur d'Europe”, et à ses relations avec le port d'ANVERS via le canal Albert. “L'espace maritime est traditionnellement pensé en termes de liberté, rarement en termes d'appropriation, pratiquement jamais en termes d'exclusion (...). Il ne faut pas sous-estimer l'obsession maritime d'un Etat enclavé.”
Le procureur général a appuyé son propos par deux exemples internationaux. “En Bolivie, jusqu'à un accord récent entre les présidents péruviens et boliviens, l'accès à la mer a fait figure de véritable cause nationale depuis la perte par la Bolivie de sa façade sur le Pacifique (...) à la suite de la guerre de 1879-1883. De même, on s'accorde à admettre que l'extrême étroitesse du littoral irakien a été une des raisons qui a poussé le régime de Saddam Hussein à annexer le Koweit en 1990.”