domingo, 23 de febrero de 2014
LA GUERRA 14 -18
10 de enero de 2014 |
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HISTORIA,
INTERNACIONAL,
LITERATURA,
LITERATURA.
viernes, 21 de febrero de 2014
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jueves, 30 de enero de 2014
jueves, 9 de enero de 2014
lunes, 6 de enero de 2014
DECLARACIÓN DE 2014
DÉCLARATION:
Je déclare l'état de bonheur permanent Et le droit de chacun à tous les privilèges. Je dis que la souffrance est chose sacrilège Quand il y a pour tous des roses et du pain blanc. Je conteste la légitimité des guerres, La justice qui tue et la mort qui punit, Les consciences qui dorment au fond de leur lit, La civilisation au bras des mercenaires. Je regarde mourir ce siècle vieillissant. Un monde différent renaîtra de ses cendres Mais il ne suffit plus simplement de l'attendre: Je l'ai trop attendu. Je le veux à présent. Que ma femme soit belle à chaque heure du jour Sans avoir à se dissimuler sous le fard Et qu'il ne soit plus dit de remettre à plus tard L'envie que j'ai d'elle et de lui faire l'amour. Que nos fils soient des hommes, non pas des adultes Et qu'ils soient ce que nous voulions être jadis. Que nous soyons frères camarades et complices Au lieu d'être deux générations qui s'insultent. Que nos pères puissent enfin s'émanciper Et qu'ils prennent le temps de caresser leur femme Après toute une vie de sueur et de larmes Et des entre-deux-guerres qui n'étaient pas la paix.
Je déclare l'état de bonheur permanent
Sans que ce soit des mots avec de la musique, Sans attendre que viennent les temps messianiques, Sans que ce soit voté dans aucun parlement.
Je dis que, désormais, nous serons responsables.
Nous ne rendrons de compte à personne et à rien Et nous transformerons le hasard en destin, Seuls à bord et sans maître et sans dieu et sans diable.
Et si tu veux venir, passe la passerelle.
Il y a de la place pour tous et pour chacun Mais il nous reste à faire encore du chemin Pour aller voir briller une étoile nouvelle.
Je déclare l'état de bonheur permanent.
George Moustaki
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y
el derecho de cada uno a todos los privilegios.
Digo
que el sufrimiento es un sacrilegio
cuando
hay para todos rosas y pan blanco.
Impugno
la legitimidad de las guerras,
la
justicia que mata y la muerte que castiga,
las
conciencias que duermen en el fondo de su cama,
la
civilización en brazos de los mercenarios.
Observo
morir este siglo que envejece.
Un
mundo diferente reaparecerá de sus cenizas
pero
ya no basta simplemente con esperarlo:
Lo
esperé demasiado. Lo quiero ahora.
Que
mi mujer sea bonita a cada hora del día
sin
tener que disimularlo bajo el maquillaje
y
que no haya que dejar para más tarde
el
deseo que tengo de ella y de hacerle el amor.
Que
nuestros hijos sean hombres, no sólo adultos
y
que sean lo que queríamos ser antes.
Que
seamos hermanos camaradas y cómplices
en
vez de ser dos generaciones que se insultan.
Que
nuestros padres puedan finalmente emanciparse
y
que tengan tiempo de acariciar a su mujer
después
de toda una vida de sudor y lágrimas,
y
de los períodos de entreguerras que no eran la paz.
Declaro
el estado de felicidad permanente
sin
que sólo sea palabras con música,
sin
esperar que venga el tiempo mesiánico,
sin
que se vote en ningún Parlamento.
Digo
que, en adelante, seremos responsables.
No
daremos cuenta a nadie y a nada
y
transformaremos la casualidad en destino.
Solos
a bordo y sin amo y sin dios y sin diablo.
Y
si quieres venir, pasa la pasarela.
Hay
sitio para todos y para cada uno
pero
nos queda por hacer camino
para ir a ver brillar una
nueva estrella.
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EDUCACIÓN,
GNERALIDADES,
POLITICA ESPAÑOLA
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