domingo, 5 de agosto de 2018

En recuerdo.

En recuerdo

Je suis debout au bord de la plage.
Un voilier passe dans la brise du matin et part vers l’océan.
Il est beau, il est la vie.
Je le regarde jusqu’à ce qu’il disparaisse vers l’horizon.
Quelqu’un à mes côtés dit « il est parti ».
Parti ? Vers où ?
Parti de mon regard, c’est tout…
Son mât est toujours aussi haut
Sa coque a toujours la force de porter sa charge humaine.
Sa disparition totale de ma vue est en moi, pas en lui.
Et juste au moment où quelqu’un près de moi dit : « il est parti ».
Il en est d’autres qui, le voyant poindre à l‘horizon et venir vers eux,
S’exclament avec joie : « le voilà ! »..

William Blake.


Puis je me suis rappelé que mon fils s’est jeté dans le vide,
Et flotte maintenant dans la nuit étoilée,
Que la pluie est comme ces larmes qui ont manqué,
qui ne veulent plus venir pour éponger un peu de ce désespoir

(G.P. 28 de agosto 2018)

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